Genova le repenti, la rose sanglante
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Genova le repenti, la rose sanglante

La taverne de la Rose
 
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Carline
Eldwin
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Eldwin
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MessageSujet: Background   Background Icon_minitimeSam 10 Fév - 1:05

Chapitre 1 :

Quel douleur atroce. Je gisais, inerte, dans la cour de la forteresse de mon maître. Mon propre sang maculait mon visage de tel sorte que ma vue en était brouillé. Le choc que j’avais reçu m’avait totalement sonné. Autour de moi le combat avait cessé. Je n’entendais plus que les rire de nos ennemies victorieux.

Ils nous avaient attaqué à la faveur d’une lune masquée. Sans bruit ils terrassèrent les plus hardie d’entre nous. Même si l’alerte avait été donné, leur surnombre et l’effet de surprise avaient eu raison de notre vaillance. Mais nos ennemies avait goûté à l’enseignement de notre maître.

Même pris part surprise un samouraï de la famille Fujiro du clan de la Grue vend toujours chèrement sa vie. Même de rang inférieur, les Ji-samouraï n’avait pas non plus démérité. Pour un des notre trois des leurs étaient tombés. Comme l’exige la loi du bushido, mes frères étaient mort au combat ; gagner ou mourir, voilà la voie du samouraï.

Lors de cette attaque j’avais rejoint notre maître, le buke Kitsu Fujiro, dans la grande salle du dojo. Celui-ci m’avait tendu le Daisho ancestral de la famille et il m’avait dis :
« Prend et protége les, ashigaru Eldwin. Tu les as déjà sauvé une fois auparavant, s’il nous arrive malheur aujourd’hui c’est à toi que reviendra l’honneur de nous venger. Fuis ! »

Sans un mot j’avais fuis, et sans honneur j’avais échoué. Je revoyais mon maître, katana à la main tranchant des ombres infâmes afin de couvrir ma fuite. Je mevoyais faible comme un enfant recroquevillé en position fœtale, tentant désespérément de cacher le trésor de la famille.

Dans la pénombre je distinguais des formes courant sur les remparts. Ils empalé mes frères avec de grandes lance afin de les exposer au regard de tous. Je n’avais plus de larme. Je serrais fort contre moi le Daisho, puis rassemblant mes dernière force je tentais de me relever. Se me fut impossible. Je sentais une vive douleur aux cheville. J’étais enchaîné.J’étais donc un prisonnier. Si mon maître ne m’avait pas confié la mission de protéger le Daisho ancestral, j’aurais du faire seppuku.

On me releva avec force. Je sentis quelques os craquer à cette instant. Je ne pu empêcher une gerbe de sang d’éclabousser une fois encore mon armure d’ashigaru. Avec une terrible brutalité on me retira le daisho. Je poussait alors un cri de fureur mélangé a celui d’impuissance. Fatigué par cet ultime effort je faillis m’évanouir. Les muscle de mon coup ne ten,ait plus ma tête. Je vis alors les pied d’un être humanoïde. Puis se fut le silence. Un long silence. Mes ennemies s’étaient tous tu. Pas un ne riaient, ni ne gloussaient. Une aura de terreur planait désormais. Je levais alors la tête et je vis une longue épée fendre vers mon crâne.

A cette instant je repensais à ma famille qui me vis naître...
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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeSam 10 Fév - 1:53

Chapitre 2 :

...J’étais né il y a 128 ans dans un clan d’elfe du soleil de la région des marches d’argent dans le Bois Tapi. Je n’est jamais connu mon père, et pour cause, il avait violé ma mère. Il faisait effectivement partit d’une tribut drows en quête de butin. Ils étaient tombés sur ma tribut. Lors du raid contre ma famille il força ma mère et il s’enfuyait la laissant pour morte. Mais elle avait survécue à cette atrocité et malgré se traumatisme elle accepta de me donner la vie. Je fus ainsi élevé dans l’amour et la compréhension.

Le clan Klivan me protégea des jugements des créatures intelligentes. Nous étions peu nombreux, à peine une trentaine de membres, et la vie était douce. Mon grand pére, aramil Klivan, m’enseigna les techniques et les secrets de barde. Ma mère Ielena m’enseigna le tir à l’arc et mon cousin Isilas l’art du maniement de l’épée. Je jouait avec les trois seuls enfants de la tribut, les frères Heian et Himo, tous deux de redoutable chasseurs et Silaqui qui avait une don l’utilisation de la magie de la nature. Ensemble nous jouions dans les bois. Malgré l’harmonie et la paix de cette enfance, je sentais toutefois une certaine animosité des miens. Bien qu’elle ne soit pas voulu, je percevais cette méfiance instinctive face à ma présence. Seul Silaqui et les frères jumeaux n’avait pas cette lueur de terreur dans leurs yeux.

A l’age de 120 ans, ma tribut fit route vers le Sud. L’appel de la retraite des elfes des terres de Faérune était très puissante. Mon clan avait décider d’aller jusqu’a la ville de Eauprofonde afin de prendre un navire pour l’île de l’Eternelle Rencontre où tous les Elfes se réunissaient.

Mon grand père et ma mère m’avaient signifié de ma cacher. Ce que je fis. Je compris alors le danger que je présentais à ma famille. Les drows était une race autant crainte que détestée. Nombres d’histoires racontaient les atrocités qu’ils commettaient. Je ne pouvais pas me fondre dans les populations sans me déguiser. J’étais un fils de l’ombre tentant de vivre à la lumière, mais par un paradoxe ironique, je devais, pour survivre, utiliser l’ombre qui me condamné aux yeux de chacun.

Nous avançâmes donc vers Eauprofonde. Plus nous approchions de la cité, plus les membres de la tribut étaient joyeux. Je n’avais pas le même sentiment. Je me sentais attiré vers autres choses. Je ne ressentais pas l’appel vers l’île de l’Eternelle Rencontre. Non. Il y avait tellement à découvrir avant. Des mondes à explorer, des culture à aborder, des individus avec leur histoires et leurs expérience…Mon destin, je le sentais, m’attirait ailleurs. Après deux mois de trajets j’avais décidé de partir vers d’autres horizon, seul.

J’en informais ma mère et mon grand-père. Celui ci m’avait écouté attentivement. Il m’annonça qu’il connaissait un royaume qui n’avait jamais connu les drows. Se fut une surprise pour moi. Lors de ses différents voyage il était parti là bas. Il y avait découvert une civilisation riche et très cultivé. Mais cette civilisation était très hiérarchisé. Mon grand père n’avait que moyennement apprécié l’état d’esprit qui régnait là bas. Mais si je pouvais avoir la paix sur mes origines sans à avoir à les cacher
Je décidais donc de partir vers cette contrée inconnue.

Mon grand père connaissait d’ailleurs un gnome marchand à Eauprofonde qui avait des contactes avec un capitaine de navire venant de cette région. Il m’écrivit alors une lettre pour le marchand afin qu’il accepte de me présenter comme mousse à ce capitaine. Après nous continuâmes notre route vers Eauprofonde. Le voyage se déroula sans encombre. Plus nous progression vers le Sud plus le temps se rafraîchissait. Les terres, grâce aux à ces conditions climatiques plus favorable, étaient cultivés par de nombreux paysans humains. Plus nous approchions de la cité plus la campagne était habitée et cultivée. La proximité d’une ville comme Eauprofonde justifié aussi un nombre important de fermes. Il fallait, en effet, nourrir une capitale de centaine de milliers d’âmes. Ceci nécessité le concours d’autant de paysans.

Nous arrivions vers notre destinations. Mon grand père nous fit faire un légers détour. Il voulait que l’on monte sur une colline de surplomber la ville. Nous pûmes dès lors profiter d’un magnifique spectacle.
Du haut de ma colline je pus apercevoir la totalité de la cité. Je compris réellement le sens de « Eauprofonde capitale de Faérune »
C’était immense. J’en eu le souffle coupé. D’immenses et épaisses murailles, flanqué de tour de garde, protégeaient une forêt de maison. Jamais je n’avais vu autant de maison. Toutes étaient de forme et de taille différents. Ça et là on pouvait apercevoir de tour de magicien perçant en hauteur cette toile d’habitation informe. De la fumée sortait de chacune des habitations créant un léger brouillard au dessus de la cité. Les maisons s’alignaient de façon quasi anarchique. De notre colline je pus apercevoir le port, le palais et le marché. Mais se qui me frappa le plus c’est l’activité de la cité. Jadis, avec Silaki, nous pouvions regarder pendant des heures une fourmilière. Cette cité était une immense fourmilière. Avec ses sons, bruits, ses odeurs et ses mouvements de foules…Tout n’était que gigantisme et vacarme.

Après ce spectacle nous avançâmes dans la cité. Cela nous pris plusieurs heures avant de pouvoir passer les portes. Beaucoup d’individus, mercenaires, aventuriers, artisans, paysans commerçants entraient dans la cité pour y faire fortune. Nous croisâmes des humains mais aussi des nais, des elfes, des halfelings, des gnomes et même des demi-orques. Eauprofande était aussi un centre cosmopolite.
Une fois à l’intérieur mon grand père nous conseilla à tous la prudence. La cité, nous révéla t il , était aussi belle que dangereuse. Des voleurs expérimentés sillonnaient les sombres ruelles comme les grands artères. Se fut une information qui me fut utile par la suite.

Afin de préparer le voyage de chacun nous prîmes plusieurs chambres dans une auberge près des murailles. Plusieurs membres de ma tribut avaient effectivement émis le souhait de ne pas rejoindre Eternelle Rencontre dans l’immédiat. En fait se fut le cas des frères Heian et Himo, de mon cousin Isilas et de Silaki. En somme, tous les jeunes de la tribut. En fait mes amis d’enfance et mon cousin voulaient constituer une compagnie d’aventurier et partir vers le Sud en direction de la Côte des Epées. Il m’invitèrent à les suivre. Mais je refusais. J’avais déjà une destination ou je ne serais pas obligé de me cacher à longueur de temps.

Déçu de ma décision, ils comprirent somme toute mon choix. Ils savaient à quel point cela pouvait être difficile de porter les stigmates d’une race maudite.
Je pus voir l’ami de mon grand-père. C’était un gnome joviale et rondouillard mais qui, à travers un aspect presque ridicule, masqué une terrible intelligence et un esprit malicieux. Je lui présentais la lettre qui lui était destiné. Il rit en la lisant. Le marchand me sourit en me disant pas de problème. Il me fixa un rendez–vous dans la soirée, à la condition que je l’accompagne jusqu'à mon grand-père. Ce que je fit.

Leur rencontre fut émouvante. Ils se serrèrent dans les bras de l’un et de l’autre. Jamais je n’avait vu mon grand-père faire preuve d’autant de familiarité. Ensuite ils se remémorèrent pendantde longues heures leurs souvenirs d’aventures. Il me vint une pensée : aurais-je aussi un jour des amis avec qui partager des souvenirs d’aventures ?
Le soir venu je raccompagnais le gnome Goldenpocket jusqu'à notre rendez-vous. Nous étions dans l’une des dizaines de tavernes du ports. La clientèle était constitué essentiellement de marins. Ou plutôt de forbant…J’eus une sensation étrange en entrant dans cette auberge. C’était en fait le pire repère de malandrin que je vis. Un homme nous rejoigna avec trois chope de bière. Il était différents des individus humain que j’avais vu. Ces trait était plus fin et ses yeux était tiré comme ceux d’un elfe. Sa peau avait une teinte comme ceux de ma tribut. Il avait surtout un accent effroyable !

Goldenpocket négocia avec lui mon poste de mousse. Le capitaine Kodufu s’y refusa. Après plusieurs minutes de discutions, et devant l’inflexibilité du capitaine, je proposais de payer mon voyage. Tout deux me regardèrent d’abord d’un air incrédule. Le capitaine Kodufu me dit alors qu’il m’engagerait à la condition que je lui fournisse 5 pièce d’or avant demain soir : c’était une fortune à réunir en un temps record.
Goldenpocket protesta. Se fut vint. J’avais bien compris le jeu du capitaine. Il voulait me tester. Je supposais que la vie à bord d’un navire nécessité de savoir faire face aux situations les plus inattendues. Il ne tenait qu’a moi de faire mes preuves. Ainsi, le capitaine Kodufu et Goldenpocket m’interrogèrent pour savoir comment j’allais m’y prendre. Je regardais droit dans les yeux le capitaine et je lui fit un immense sourire. Décontenancé il ne me fit aucune remarque. Je répondis alors tout simplement que j’allais user de techniques ancestrales du clan Klivan : l’escamotage de bourse. Je vis à ce moment là le sourire amusé de Goldenpocket.

Toute la journée du lendemain je détroussais donc les passant des grandes artères de la cité sous l’œil inquisiteur du capitaine. Goldenpocket avait insisté pour venir. Il se permit même de me donner quelques conseils avisés. A la fin de la journée j’avais réuni la somme exigé. J’avais pris d’énorme risque. Mais le capitaine avait l’air satisfait. Je lui remis la somme promise qu’il enfourna avidement dans sa bourse. Il me regarda, me dévisagea et m’invita à venir le rejoindre sur son navire le lendemain matin. Nous partions pour les terres de Rokugan.

Le soir, je fis mes adieux à ma famille et surtout à Silaqui pour qui je comptais plus que n’importe quel autres. Mais je sentais que mon destin m’appelé ailleurs.


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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeLun 12 Fév - 2:28

Chapitre 3 :

...La vie à bord du navire fut pour moi une quasi révélation. Chaque membres d’équipage avait une tâche bien défini. Si un seul membre défaillait, c’était tout l’équipage qui pouvait
être menacé. Le respect de la hiérarchie et l’obéissance aveugle envers le capitaine était deux condition indissociable pour survivre en mer. De plus je connus une véritable vie en communauté. La promiscuité, des fois difficile, demandait à chacun une discipline de soi. Le Capitaine Kodufu m’expliqua que le monde de Rokugan s’organisait comme la vie d’un navire. Il m’appris alors que la société de Rokugan était basé sur des relation de vassalité très fort et excessivement hiérarchisé allant du sommet vers la plus infime personnalité.

L’Empereur avait donc le droit de vie ou de mort sur n’importe quel de ses sujets. Il existait ensuite une succession hiérarchique de noblesse. D’abord les proches de la famille impériales, appelé Kuge, qui aidaient l’Empereur a administrer la totalité des terres du royaume.

A rang égal, et nommait aussi Kuge, venait les champions des clans majeurs de Rokugan. Ils étaient les chefs des clans qui se partageaient les régions de l’empire. Ils devaient, en échange de ces terres, une fidélité et une loyauté indéfectible à l’empereur. Chaque clans étaient constitué de familles majeurs dirigeaient par un homme : le daymio.

Les daymio était des gouverneurs de province, aux ordres des kuge de clans, qui à leur tour commandaient des familles mineurs dont les chefs s’appelait les buke.

Les buke étaient des seigneurs locaux qui réunissaient autour d’eux le plus petit échelon de cette hiérarchie, le samouraï et les Ji-samouraï. A côté de cette noblesse, il y avait le peuple : le bonge.

Le bonge se subdivisait en plusieurs classes. Les heimin, le demie peuple, qui regroupait les fermiers et les commerçant. Ensuite venanit les hinnin, le non peuple, qui regroupait toutes les professions impures comme les amuseurs, les bouchers ou encore les criminels.

Dans cette société, manquer de respect à un individu supérieur à son rang était interprété comme un signe insolent ou rebel. Ainsi, si d’aventure l’on compromettais l’honneur d’un samouraï, celui ci devait obéir à ses devoirs et exécuter l’individu fautif sur le champs.

Je fus à la fois admiratif et méfiant d’une tel civilisation. Venant d’une tribut elfe, les concepts d’obéissance aveugle et de loyauté indéfectible étaient pour moi bien loin de mon éducation. Mais au bout de 6 mois de traversé je commençais à comprendre le sens de cette civilisation. J’avais pendant se lapse de temps apprit la langue de Rokugan. Je m’était aussi fait peu à peu à la difficile vie de matelot. Mais le sentiment d’être utile pour le reste de l’équipage me procurer un profond sentiment de satisfaction. En mer, dans ce navire, j’appris le don de soi pour les autres. En plus, je vivais à visage découvert sans que je fusses une seule fois jugé ou inquiété.

Le septième mois le navire accosta sur un petit port tranquille et loin de tout. Je compris alors que mon capitaine faisait sans doute un peu de contrebande. Après deux jours d’escale, j’informais le capitaine que ma route s’arrêtais ici. Il me souris en m’empoigna l’épaule avec affection. Il me tendit alors une bourse. Celle-ci contenais 5 pièce d’or.
« Ton salaire. » me dit il simplement.
Je souriais à mon tour.
je débarquais ensuite non sans avoir fait mes adieux à chacun des membres de l’équipage. Je gardais un excellent souvenir de cette traversé et des hommes avec qui j’avais voyagé.
Le port ou je me trouvais abritait une centaine d’âmes. Je cherchais dans l’immédiat un lieux où me loger. Je trouvais donc une taverne. Certains lieux, quelque soit la culture, ne changent jamais. Après m’être installé je décidais de trouver du travail. La condition de barde m'aurait fais basculer dans la catégorie des hinin. Je décidais donc de trouver un travail plus honorable. Je fus alors engageait comme aide forgeron auprès du maréchal ferrand. Ceci me permis de parfaire mon art de la maîtrise du métal. En plus je pus, à la première occasion , suivre la caravane de marchand qui partait vers le bourg voisin où se tenait une foire trimestrielle.

Après deux jours de marche dans des plaines rocailleuses nous arrivâmes aux abords de petites montagnes avec peu de végétation.
Une piste sillonnait entre les montagnes. Nous avançâmes. Pendant trois jours nous avons continué notre route. Le quatrième jours nous avons poursuivi un défilé étroit. Je n’ai pas vraiment su d’où venait l’attaque. Mais une volé de flèche faucha plusieurs marchands. Heureusement pour moi je fus épargné.

Je me couchais instinctivement afin d’éviter ces traits mortels. Je roulais ensuite sous l’une des caravanes. Je m’agrippais ensuite sur les essieux afin de ne pas laissa trace de ma présence. J’attendis alors pendant de longue minutes. Le combat fut bref. Je restais là sans broncher, m’agrippant solidement afin de préserver encore quelques souffle de vie. Mon cœur me frappait le tympans. Nous n’avions eu aucune chance de résister. Puis j’entendis des pas se rapprocher. Des grognements, des râles et des rire fusèrent tout autour de moi. Mes mains devenait moites et il me fallut toutes les peines du monde pour ne pas lâcher prise.

J’entendis un bruit de course derrière moi. Un des marchand avait lui aussi survécu. Mais une peur panique l’avait extirpé de sa cachette. Se fut sa dernière erreur. Alors qu’il longeait la caravane où je m’étais dissimulé, il fut intercepté par une grande hache. J’entendis distinctement ses os se fracasser sous l’impacte. Il tomba presque mort à ma hauteur. Son visage était à quelques centimètre du mien. Il me vis. Jamais je n’oublierai se regard. C’était à la fois un appel au secours empreint de crainte et de terreur. Il me suppliait de l’aider. Mais je ne fis rien, trop accrocher à l’espoir de sauver ma propre vie. La dernière image que j’ai de lui fut celle de la grande hache le décapitant. Il me fallut plusieurs minutes pour réaliser ce qu’il venait de se passer. J’avais été lâche.

Une fois cette terrible épreuve passé je pus me concentrer sur nos agresseurs. C’était des orques. Ils pillèrent rapidement les caravanes en s’en furent sans demander leur reste. Je restai encore sous ma caravane pendant de longues heures, puis, à la nuit tombé, je m’en fut. Je grimpais rapidement sur les flans de la montagne. Je marchais ensuite toute la nuit afin d’éviter toute mauvaise rencontre. Sur le chemin, je maudissais ma lâcheté. Ces marchands m’avaient accueillis sur leur terres. Je m’étais enfui.

Le lendemain je marchais hagard dans les montagnes quand je vis au loin une nué de corbeau. Je m’approchais prudemment l’épée à la main. Je vis un champs de bataille. Une dizaine de samouraï gisaient à terre. Autour d’eux une trentaine d’orques avaient péri sous les coups de ces valeureux guerriers. Mais c’était un désastre. Tous étaient morts…Je vis pourtant un mouvement. Méfiant, je m’approchais en silence tout en profitant de coin d’ombre afin de camoufler d’une éventuelle embuscade. Puis je le vis. Un des samouraï levais la main. Je lui la saisie. Il me murmura alors des mots insensés :

« prends les daisho de chaque guerriers et amène les au buke Fujiro, à l’Est. Fait vite les orques vont revenir »

Je lui répondis que si je le portais jusque là bas il pourrait survivre à ces blessures. Il me saisissait violemment par le col de ma chemise et me dis avec rage :

« ma vie ne vaux rien. Les daisho sont l’âme et l’esprit de notre clan. Prends les et donne les à buke Fujiro ! »

Puis il s’évanouie. La veille, je venais d’abandonné des hommes que j’avais côtoyé. Qu’allais faire maintenant ? Prendre juste les sabres comme il le souhaitait ? Fuir et rester un lâche à jamais ? Un cri de rage intérieur me pris à la gorge. Non. Je ne serais plus un lâche.

Je ramassais les sabres des autres guerriers. Je les fixais sur mon ventre afin de pouvoir porter le guerrier sur mon dos. La charge était lourde et elle me ralentissait. Si les orques me repéraient je pouvais dire adieu à ma vie terrestre. Pendant trois jours j’ai marché dans les montagnes. Pendant trois je m’occupais de ce guerrier. Il était souffrant. Ces blessures étaient vilaine. Mais il disposait d’une impressionnante condition physique. Dans des moments de lucidité il m’indiquait la route à suivre. D’après lui nous devions être à une demi journée de marche de la forteresse. Chaque fois il terminait sa phrase en disant :
« Laisse moi mourir et suivre la voix du Bushido »
Chaque fois je répétais :
« Jamais »

Mais sa conviction, sa vocation et sa droiture d’esprit m’avaient impressionné. Je le portais encore le quatrième jour. Mais les orques avaient retrouvaient nos traces.

Je ne l’ai vis qu’après avoir reçu deux flèches dans la cuisse droite. La douleur fut tel que je faillis faire tomber ma charge. Pris de panique je commençais à courir. J’entendais les hurlement gutturaux se rapprocher. Mon sang s’échappait des plaies faites par les traits de métal dans ma chair. Puis une vive douleur envahie tout mon corps…Je compris trop tard. Les pointes des flèches étaient empoisonnées. Je continuais pourtant ma route. Ma vision se troubla petit à petit. J’avais chaud. Puis je vie non loin de là des remparts. J’y étais presque. Une vive douleur me pris aux bras gauche. Cette fois l’impacte de la flèche me fit trébucher. Je tombais lourdement. J’entendis gémir le samouraï quand il heurta le sol. Je tentais de crier vers les remparts. Rien ne sortit de ma bouche. Je regardais alors derrière moi. Je vis trois orques s’avancer prestement vers nous. Ma vision se troubla encore d’avantage. Je fus pris d’une terrible convulsion. Je regardais alors le ciel. Je tentais une dernière fois de crier. Rien ne vint. Quelle ironie pensais je, pour un barde, de ne pouvoir sortir aucun son. Je m’enfonçais dans un profond sommeil, tout en maudissant l’humour de la faucheuse…


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MessageSujet: chapitre 4   Background Icon_minitimeMer 14 Fév - 2:27

chapitre 4 :

...Je me réveillais dans une pièce boisé vide de tout objet ostentatoire. Des rideaux blanc et fin ondulaient sous une brise fraîche d’été. Je m’asseyais. Des bandages couvraient mon torse. A côté de ma paillasse il y avait une toge pliée. Je m’habillais et je sortis.

Un samouraï m’attendait à la porte d’entrée. Il me conduisit jusqu'à une immense pièce. Au fond un homme se tenait à genoux. Derrière lui trôné l’une des paires de daisho que j’avais ramené. Je fis la révérence de circonstance selon mon rang et surtout selon le sien.

Le buke Fujiro était âgé d’une soixantaines d’années humaines. Malgré les rides de son visage et de ces mains on pouvait apercevoir une grande force émanant de lui. Derrière son œil bridé l’on devinait aussi un esprit vif plein de sagesse et de feu. Le poids des années pesé certes sur ses épaules, mais je doutais en le voyant ainsi qu’un adversaire puisse le battre.

A côté de lui était assis, sur un petit drap blanc, le jeune homme que j’avais porté. Devant lui était posé un wakizashi, sorte de petit sabre. Le buke m’invita d’un geste de la main à m’approcher de lui. Je ne me fis pas attendre. Une fois à sa hauteur je me mis à genoux en me courbant légèrement afin de sembler plus petit que lui et d’éviter son regard. D’après le protocole, un invité de rang inférieur ne devait en aucun dépasser la taille du maître des lieux et de croiser son regard sans son autorisation. Des bukes d’autres domaine avaient, semble t il, coupé des têtes parce qu’ils avaient estimé que leur honneur avait été froissé. Je tenais à ma tête.

Celui me demanda de lui raconter mon histoire. Je m’exécuté tout en sachant que la vie du jeune homme ne tenait qu ‘a mon témoignage. En effet, si le buke Fujiro estimait que le jeune samoiraï avait faillit au bushido celui ci devait faire seppuku : en un mot s’éventrer. La présence du drap blanc et le wakizashi étaient des preuves significative.

A la fin de mon récit, le buke ferma les yeux et respira profondément. Après quelques secondes il dit ceci :
« Nomashi, dans la mesure où l’étrangers t’a raccompagné de force jusqu’ici tu n’est pas en tort. Sans son aide tu serait mort comme le code bushido le veut. »
Il se tut puis, comme pour chercher ses mots il repris :
« Etranger, tu as outre passé le code bushido. Mais grâce à ta force tu m’a ramené un fils et mon daïsho ancestral. Sois en remercié. Tu peux rester ici autant de temps que tu voudras. »

Je restais six ans. La famille Fujiro appartenaient à un clan plus vaste, celui de la grue. Leurs arts découaient de techniques ancestrales issues d’un héros légendaire qui copia les mouvements de cette oiseaux pour se battre. Le clan de la grue était le plus raffiné de tous. C’était de grands érudits et de fins diplomates. Leurs maîtres artisants étaient respecté de tous. Le buke Fujiro était un maître lui même en calligraphie.

Je tentais d’apprendre les coutumes et les techniques des samouraï avec l'homme que j'avais sauvé : Nomashi Fujiro fils du buke. Mais elles demandaient énormément de travail. Je devins tout de même à leurs yeux un guerrier de valeurs, un ashigaru. Le maître Fujiro et les hommes appréciaient ma compagnie. Les femmes et les enfants se pressaient le soir quand je chantais des ballades elfes et humaine. J'avais trouvé une communauté régis par des lois strictes où chacun avaient des devoirs et des droits selon un rang bien prècis. Les elfes étaient souvent égoiste parfois. Ici, a rokugan, je me sentais chez moi.

Un nuit j'ai rencontré un des amis du maître : le seigneur Jitsubo du clan du scorpion. Le clan du scorpion avait étè banni. Mais il gardait de très bon contacte avec le clan de la grue. Le seigneur Jitsubo m’avait confié qu’il serait intéressé par un être comme moi. Il aimait m’a façon de « bouger ». J’eu un pas de recul, comme par réflexe. Le seigneur avait ri puis il se retourna pour rejoindre mon maître.

Comme j’étais perturbé et je m’étais confié au maître quelques jours plus tard après le départ du seigneur du clan du scorpion. Le buke m’avait écouté mais ne m’avait pas répondu directement. Les yeux dans le vide, il souria. Avec une voix étouffé il dit :
« Un jour ashigaru Eldwin, tu sentira l’appel du scorpion. Oui tu le sentira. »
Encore plus perplexe je décidais de m’entraîner avec Nomashi afin de préparer mon initiation pour devenir Ji-samouraï qui avait lieux dans un moi.

Je n’en eu jamais l’occasion car j’attendis le toscin signifiant. Un Ji-samouraï vint me chercher, le buke voulait me voir…

A cette instant, le pommeau de l’épée longue frappa mon crâne
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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeVen 23 Fév - 2:47

petite modification du background....voir chap 2 et 3
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Carline

Carline


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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeVen 23 Fév - 17:26

pas question de perdre mon temps a lire un truc aussi long!
un background c'est pas un roman mais une description
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Carline

Carline


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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeVen 23 Fév - 17:27

mm si je reconnais la valeur de ton travaille
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Eldwin


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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeSam 24 Fév - 1:59

tongue fait le tiens avant de critiquer!!! Arrow


lol!
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shadowmaster

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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeSam 24 Fév - 12:04

Carline pense aux mp
Eldwin tu devrais effacer ces messages qui n'ont rien a faire dans ton background.
Effectivement un background est normalement beaucoup plus synthétique mais je trouve ça vraiment très agréable à lire et très motivant.
Le therme "background"n'est peut etre pas bien approprier il aurrais fallu l'appeler mémoire retrouvé ou résurgence d'un passé oublié etc...
En tous cas félicitation Eldwin.
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Milo

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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeDim 25 Fév - 20:42

ahhhh eldwinn c pas un ti jeune il en a connu des aventures lui hihi!!!!!
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envyniatar

envyniatar


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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeMer 28 Fév - 0:50

toujours aussi loquace l'elfe dwygar...
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Carline

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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeMer 28 Fév - 4:35

je dois avouer, oeil de lynx, que j'ai explose de rire quand j'ai vu ton mot!!
si tu dis a un drow que c'est un elfe duegar, tu risque de ne pas revoir le jour de si tot. le sommeil etant ta derniere deumeure. De meme si tu dis a un nain gris(duegar) que c'est un nain noir ou nain drow ca risque fort de la couroucer, et tu sais bien que couroucer un barbu au petit front frustrer de n'avoir comme femme que des hommes a seins, fais beaucoup d'etincelles quand le marteau tape tres fort^^
Au final cette pure oxymore "elfe duergar" n'est peu etre seulement en faite qu'une image de notre drow, mais aussi, tout comme certain d'entre nous, notre image, le groupe des batards de Genova
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Eldwin
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Eldwin


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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeMer 28 Fév - 9:45

J ai pas relevé mais confondre un drow avec un duegar...Arrow

Envyniatar est un elfe bien lunatique lol!


( en tout cas sympa la photo de l'elfe! vuivement le background)
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shadowmaster

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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeMer 28 Fév - 11:16

c'est la vision d'un drow et d'un duegar nue qui on du le troubler, aussi horrible l'un que l'autre d'ailleur ça doit etre par un effort de volonté énorme que personne ne s'est evanoui après cette vision atroce . heureusement que thibald ne voie pas dans cette pénombre son coeur n'aurrais peut etre pas suporté.
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Carline

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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeMer 28 Fév - 13:02

notre ami gurthang non plus ne voit pas non plus dans le noir
pour ce qui est de la vision d'horreur, je dois admettre que celle du pere thibald est pas mal non plus!!rabbit
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Gurthang




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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeSam 31 Mar - 0:51

cheers Gurthang cheers peu lancer des sorts, lui au moins. Il peut faire de la lumière...

Pas besoin d'avoir à lire des formules dans un livre avec le doigt qui suit la ligne et les binocles sur le nez, il suffit d'avoir un peu de talent et de génie.
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Eldwin
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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitimeSam 31 Mar - 1:35

scratch c'est pour carlin sa!!!!
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MessageSujet: Re: Background   Background Icon_minitime

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