Genova le repenti, la rose sanglante
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Genova le repenti, la rose sanglante

La taverne de la Rose
 
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 L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son...

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Thorin
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MessageSujet: L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son...   L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son... Icon_minitimeJeu 4 Juin - 15:40

[La découverte de son héritage

Depuis quelque temps je fais des rêves étranges.

« Je suis à Valbalafre, je contemple la ville et ses entourages, puis je saute mais je ne tombe pas, je vole. Je ressens alors une sensation de liberté que je n’avais jamais connue. Quand je regarde mon ombre, ce n’est pas la mienne. Cette ombre est plus grande, plus massive et surtout elle a des ailes »

Je me réveillais brusquement, en sueur, une étrange impression m’étreignant le cœur.
Mais le plus étrange de mes rêves fut le dernier.

« Je suis à Valbalafre habillé comme un paysan, avec un simple bâton dans la main. Dans le port un navire avec un pavillon marqué d’une émeraude enchevêtrée dans une branche de lierre. Le bateau quitte le port et part vers le sud, dans la direction du soleil couchant. Chose étrange, le soleil se couche au Sud. Au Nord, un nuage noir comme les ténèbres s’étend, et se dirige vers la ville jusqu’à la recouvrir. Lorsque la nuit arrive sur moi, une présence semble me protéger. J’ai peur de sa puissance, mais elle me réconforte par sa bienveillance. Lorsque je regarde mon ombre au sol, elle à une forme reptilienne et deux yeux jaunes, lumineux qui semble me sondés. Cette présence serait-elle présente en moi ? »

Je me réveilla en sursaut, en sueur à nouveau. Sur une chaise, je trouva des habits de paysan, un bâton et une bourse contenant 2 pièces d’argent.
Qu’elle étrange impression. Je ne savais pas ce que voulais dire ce rêve, je savais seulement qu’il était lié à mon destin, qu’il allait faire prendre à ma vie un chemin inattendu.
Le matin je demanda conseil au sage Magus. Notre entrevu me fit penser que mon rêve est un appel vers mon destin. Il me dit que certaines personnes, douées de magies ont une ascendance draconienne, ce qui expliquais leur pouvoir, mais que cette ascendance ne se révélait pas toujours. Avais-je une telle ascendance ? Le dragon se réveillait il en moi ? Il me parla également du Roi Daldalkar, un ancien roi que l’on disait allié du dragon. Au début de sa vie il était petit et frêle. Mais un jour il partit, et lorsqu’il revint, il avait changé. Il grandit, gagna en masse et en puissance, et devint un roi puissant.
J’allais au port pour avoir des renseignements sur le bateau de mon rêve. Le capitaine Astragon, de la guilde nourricière, m’apprend qu’il appartient à la guilde de l’émeraude enchevêtrée, dirigée par une femme s’appelant Edoran. La singularité de cette guilde est qu’elle ne possède qu’un seul bateau. Je demanda au capitaine de faire circuler une invitation au capitaine Edoran.
Cette même nuit, je fit un rêve.

« Je suis vêtue d’habit de paysan. Je suis sur une montagne que je ne connais pas. Devant moi, une grotte fermée par des barreaux de métal. Je vois bouger quelque chose à l’intérieur obscur. Un ombre immense, massive, et j’entend un bruit sourd, rauque, comme un grognement. »

Je me réveilla en sursaut, en sueur. Encore. J’entendis frapper à ma porte, et demanda d’entrer. Un servant entra dans ma chambre et me dit qu’un capitaine de bateau souhaitais me voir et que c’était urgent.
Il s’agissait du capitaine Astragon. Il était venu m’avertir que le bateau que je cherchais venais d’arriver au port. Je convoqua Mattias et Ellariane et leur dit que je partais en voyage. Je m’habilla des vêtements de paysan que j’avais trouvé dans ma chambre et je descendis au port.

Sur les quais, je n’eu aucun mal à trouver le bateau. L’équipage était entrain de charger la cargaison. Le seul à cette heure tardive. Je me dirigea vers la personne semblant commander l’équipage pendant la manœuvre. Je lui fis savoir que cherche un navire pour m’emmener et que j’était prêt à payer mon voyage en m’engageant comme matelot. Il me regarda des pieds à la tête, visiblement interloqué par mon aspect, et fini par dire de commencer par aider au chargement du navire. Je m’exécuta. Une fois le chargement terminé, le quartier maître du navire, qui se nomme Talan, me dit que j’était engagé. Il me présenta alors les membres d’équipage de mon quart. Mille-pattes, un homme d’un certain age avec deux jambes de bois et qui ne semble pas manquer d’humour. Akillo, un humain aux yeux bridés et silencieux. Gombo, un humain costaud à la peau noire comme l’ébène et aux dents blanches comme la neige. Atias, un jeune garçon, frêle mais plein d’énergie. Je vis le capitaine Edoran, très belle jeune femme à la poigne ferme, sur le château du bateau. Le second me donna le surnom de Hammer.
Mes tâches sur le bateau étaient simple mais demandaient une certaine vigueur, ce dont je ne manque pas. Je devais nettoyer le pont tous les matins. Ensuite, je devais aider les membres de mon quart à d’autres tâches comme nettoyer les voiles de secours, refaire des cordages abîmés,…. Toutes ces tâches me vidaient l’esprit et elles me permettaient de délier mes muscles, trop longtemps apathique depuis que j’étais monter sur le trône de Valbalafre. Je trouvais un certain plaisir à les effectuer, y compris lorsqu’un albatros venais déféquer tous les jours sur le pont après que j’eus fini de le laver, ce qui m’obligeais à recommencer. La première fois je pestais intérieurement contre ce volatile, la deuxième fois, je commençais à chercher des idées pour l’attraper, la troisième fois je compris qu’il s’agissait d’un bizutage pour le nouveau membre de l’équipage étant donné l’hilarité de mes compagnons de quart. J’acceptas cette initiation, qui ressemble aux bizutages de l’école de maître de guerre. Le volatile était en fait le compagnon du capitaine et s’appel Cabotin.
A la fin de la première journée, je fit la rencontre du cuisinier. Un Halfelin dont la spécialité est le ragoût de pomme de terre, qui est excellent mais qui devient plus fade lorsque l’on ne mange que ça pendant plusieurs semaines. A la fin du service, je vis Atias qui restait dans la coquerie. Il devait laver la vaisselle et éplucher les patates. Je lui proposa mon aide. Nous passâmes pendant ces quelques heures de très bons moments, notamment lorsque je réussis à éplucher une patate, car la taille de mes mains est un handicap pour ce genre de tâches. J’étais tellement heureux d’avoir réussi que j’écrasa la patate dans ma main, un morceau s’écrasa sur le visage d’Atias, et cela finit en bataille, qui s’arrêta lorsque le quartier maître entra dans la coquerie. Il nous réprimanda mais nous réussîmes à éviter une punition.
Un jour, pendant que j’effectuais mes tâches sur le pont, je remarqua que le capitaine me regardait. A plusieurs reprise, je lui renvoya son regard, et quelque chose se passa. Je n’avais jamais connu une telle sensation, peut être même plus forte que tous ce que j’avais connu jusqu’à aujourd’hui. Sa beauté, son corps de femme, petit et menu par rapport au mien, m’attirais de plus en plus. Mon cœur s‘emballait chaque fois qu’elle me regardait ou me donnait un ordre. Mais je garda mon sang froid, tant bien que mal. Un soir, alors que j’allais descendre me coucher, le capitaine me dit de venir dans sa cabine étudier des cartes. Je lui obéis. Très rapidement je compris qu’elle ressentait quelque chose pour moi. Nous passâmes toute la nuit dans une étreinte sans fin, oubliant la fatigue et les douleurs accumulées dans la journée. Le lendemain, sans avoir dormis, j’effectua mes tâches, à la stupeur de mes compagnons. Ils savaient tous ou j’avais dormis. Ce rythme de vie dura quelques jours. Travaillant le jour, passant mes nuit dans la douceur et la tendresse des bras d’Edoran.
Un matin, la vigie cria du haut de son perchoir. Nous étions poursuivis. Le capitaine donna des ordres pour fuir. Je devais vider une partie de la cargaison pour alléger le bateau et ainsi aller plus vite. J’allais aussi vite que possible, transportant plusieurs sacs à la fois, mais rien n’y fit. Le bateau adverse nous rattrapa. J’entendis alors un bruit familier, celui des flèches prêtent à s’abattre sur leurs victimes. Je cria de se mettre à couvert, et moi-même je me cacha derrière le sac de grains que je voulais lancer par-dessus bord quelques secondes plus tôt. Edoran reçu deux flèches dans le dos. Je courus vers elle, l’attrapas le plus délicatement possible et l’emmena dans sa cabine, Atias sur mes talons. Je la déposa sur la table et ordonna à Atias d’aller chercher de l’eau. Devant l’urgence et l’absence de guérisseur, je devais agir vite mais avec précaution. Je réussis à enlever les deux flèches avec une certaine agilité manuelle que je ne me connaissais pas. Atias revint avec l’eau. Lorsque je tourna la tête, je vis une ombre lever une épée et l’abattre sur Atias sans que je ne puisse rien faire. Atias s’écroula. Un voile noir recouvris ma vision, je ne voyais plus que la silhouette qui avais frappé Atias. J’entras dans un état de semi conscience, je ne réfléchissais plus, je ne pensais qu’à une seule chose : le combat, frapper pour tuer. Je fonça vers l’assaillant, un orc, et lui décrocha un violent coup de poing qui le fit sortir de la cabine jusqu’à l’extérieur. Son corps tomba lourdement sur le pont sans vie. Je sortis sur le pont, ou les orcs avaient pris pied. J’attrapa la première chose qui me passais sous la main, une ancre, et commença à frapper les orcs. Ma rage était telle que leur corps était soit déchiqueté par la violence du coup, soit ils s’envolais pour tomber dans la mer. Je ne me rappel plus combien d’entre eux je tua, mais je ne m’arrêta que lorsque ils fussent tous morts. Il ne restait que le capitaine de nos assaillants, qui était resté sur leur navire.
Nous nous regardâmes dans les yeux, et j’y lis la résignation. Il savait qu’il allait mourir et, dans un élan de courage ou de folie, il s’avança vers moi, vers sa mort. Ils voulais mourir en combattant, les armes à la main. Je n’avais qu’une seul envie : le détruire. Mais je rata mon coup, trop pressé d’en finir, trop haineux pour réfléchir, et je tapa dans la planche que les orcs avaient placé entre les deux navires pour aborder. Le choc fut tellement violent que les grappins d’abordage sautèrent, et les deux navires se séparèrent. Peut être s’agit il de l’intervention d’un Dieu ? La vie du capitaine a t’elle été épargné par Grumsh après le carnage qui venais de se produire ? Qui peut le dire. La dernière fois que je vis le capitaine orc, il s’en allais sur son navire vide. Je n’allais pas le plaindre. Je retourna dans la cabine pour voir mes amis couvrir d’un drap le corps d’Atias. Je m’effondra, terrassé par sa mort.
Au cours de la nuit, nous célébrâmes ses funérailles. Nous enveloppâmes son corps dans un drap blanc. Je ne me rappel plus qui, mais on me dit que la tradition voulais que l’on couvre les yeux du mort avec deux pièces de monnaie pour payer son passage dans le monde des morts. J’utilisa mes deux pièces d’argent, les mis sur ses yeux clos à jamais. Nous priâmes pour que son corps soit accepté par Umberlie. Il fut accepté. Des créatures marines sortirent de l’eau et emportèrent son corps au fond des océans. Ensuite nous veillâmes, chacun dans son coin, repensant à Atias, aux moments que nous avions passer avec lui.
Les jours suivant, tous les membres de l’équipage firent leur deuil. Une ambiance morose et triste. Mais finalement nous acceptâmes sa mort et continuâmes à vivre, en ayant toujours une pensée pour Atias.
Quelques jours après la mort d’Atias, Edoran m’invita à revenir dans sa couche. Mais maintenant nos étreintes étaient plus tendres, plus douces. Elle avais également des liens avec Atias, j’ignore lesquels. Nos étreintes devinrent comme un sort pour nous faire oublier notre chagrin.
Finalement nous arrivâmes à la ville de Reth. La fin de ce périple marin et la suite de mon aventure. Nous avons déchargé puis recharger le navire. Le moment des au revoir était venu. Je salua chacun de mes compagnons. Le quartier maître me fît comprendre qu’il savait qui j’étais réellement. Edoran me demandât ou elle pouvait me retrouver. Je lui dis à Valbalafre sous le nom de Thorin Oakenshield. Mes sentiments pour elle semblent réciproque. Cela me réchauffa le cœur de savoir que quelqu’un pourrais penser à moi avec tendresse et affection. Puis ils partirent. Je les regardais s’en aller sur la mer en espérant les revoir rapidement, surtout Edoran. Un pincement me serra le cœur lorsque je les regardais s ‘éloigné sur les flots pendant de longues minutes, car j’avais ressenti de nombreux sentiments sur ce navire : l’amitié profonde d’une fraternité, la tristesse et l’amertume d’avoir perdu quelque chose d’unique, l’espoir d’avoir trouvé l’amour et le désespoir de penser que je ne la reverrais peut être jamais.
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MessageSujet: Re: L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son...   L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son... Icon_minitimeJeu 4 Juin - 15:40

Arrivé dans la ville de Reth, je commença la deuxième partie de mon périple. La ville s’éveillait, l’activité et le bruit commençaient à monter. Cette ville est beaucoup plus grande que Valbalafre. Je chercha la bibliothèque pour trouver des indices qui me mèneraient au roi Daldakar. Un commerçant qui ouvrait sa boutique m’indiqua le chemin. Je remonta les rues qui commençaient à grouiller de vie. Les commerçants ouvraient leur boutique, les enfants couraient, des chariots tirés par des bœufs ou des hommes encombraient les rues. Dans ce capharnaüm, je passais inaperçu. J’arriva sur une place en demi-cercle. Le pourtour était occupé par des commerces de toute sorte. Au centre de la place se dressait la bibliothèque, énorme, splendide : 8 colonnes, en haut d’un escalier, forment son entré. Je monta l’escalier. Un soldat m’arrêta et me demanda 1 pièce d’or pour avoir l’accès à la bibliothèque. Je ne l’avais pas. Alors que j’allais partir, un homme drapé de blanc m’arrêta et me dit que je pourrais gagner facilement beaucoup d’argent en peu de temps au vu de ma carrure. Je comprenais qu’il parlait de combat de gladiateur. Je lui dis que je n’avais besoin que d’une pièce d’or. Nous fîmes un marché : je faisais un combat et il me payait une pièce d’or. J’acceptas et lui dis que je m’appelais Hammer.
Il m’emmenas aux arènes et à l’homme qui s’occupais des gladiateurs. Il chercha à me donné un équipement plus aguicheur pour un gladiateur. Je refusa tous ce qu’il me présenta, mon bâton me suffisais. Puis vînt mon tour de combattre. La grille se leva et j ‘entra dans l’arène. Des gradins tout autour de moi, plein de spectateurs en furie. Au centre de l’arène, un nain en armure tenant une hache dans ses mains. En me voyant entré, la foule fut étonnée pendant un cours instant. Puis le combat commença. Enfin, si on peut parler de combat : je frappa deux fois mon adversaire qui s’écroula, inconscient. La foule commença à s’agiter et deux grilles s’ouvrirent en face de moi. 15 gladiateurs sortirent des entrailles des arènes. Je n’avais plus le choix, je devais me battre contre tous ces hommes. Le combat dura moins d’une minute, et les 15 gladiateurs se retrouvèrent le nez dans la poussière. La foule acclama mon nom. Mais je n’en avais que faire, je ne recherchais pas cette gloire. Je sortis de l’arène et retrouva l’homme qui m’avait amené ici. Il semblait satisfait, ses paris avaient du lui rapporté beaucoup d’argent. Il me paya et m’informa qu’il m’avait pris une chambre dans l’auberge en face de la bibliothèque, et que le repas et le petit déjeuner étaient payé. Je le remercia pour ça, et parti à la bibliothèque. J’entra sans problèmes cette fois ci. Je demanda à un scribe ou je pouvais trouver les livres sur le Roi Daldakar. Il me les apporta. En fait il n’y en avais qu’un. Je pus apprendre que le roi Daldakar était parti dans les montagnes sur le mont Taran, près du monastère de Taran. Pour s’y rendre, il faut prendre la route du village de Riganat. J’avais mon chemin vers ma destiné. Je sortis de la bibliothèque et me rendit à l’auberge. Je pris mon souper puis allais me coucher.
Le matin, pendant que je prenais mon petit déjeuner, l’homme que j’avais rencontré hier entra dans l’auberge et se dirigea vers moi. Il me demanda s’il pouvait se joindre à moi pour le petit déjeuner. J’accepta bien sur, il avais été honnête avec moi et ne semblait pas me vouloir de mal. L’aubergiste l’appela sénateur et lui proposa de prendre son petit déjeuner. Il me proposa de devenir gladiateur, ce que je refusa. Il me demanda ou il pouvait me joindre, je lui répondis à Valbalafre sous le nom de Thorin. Et la, il compris qui j’étais, il avait entendu parlé des Genoviens. Il me dit qu’il était le Sénateur Daran. Un jeune page vint le prévenir que sa présence était requise ailleurs, il me salua et reparti à ses activités. Je finis mon petit déjeuner, pris le panier repas que l’aubergiste avais préparé et parti pour Riganat.

Je pris la route de l’Est, après avoir demandé à un conducteur de charrette si c’était bien la route du village de Riganat. Vers midi, je m’arrêta pour manger un peu, lorsque mon oreille fut attirer par les protestations d’un homme de l’autre coté de la colline. Je m’approcha et trouva un vieil homme dont la charrette était cassée. En m’approchant je pus voir que l’essieu avait cassé. Il n’y avait rien dans les environs qui puisse remplacer son essieu. Je lui proposa donc de soulever sa charrette jusqu’au village le plus proche. Mais avant de faire ça, je devais manger un peu. Je m’installa sur le bord de la route et sorti ma nourriture. Je vis alors que le vieil homme me regardait avec envie, ou plutôt il regardait ma nourriture. Je lui proposa de partager mon repas, ce qu’il accepta. Il s’appellait Selidon, mais tout le monde l’appelais le vieux Sel. Une fois terminé le repas, nous nous mîmes en route. Je porta sa charrette jusqu’à son village, le village de l’orée de la foret de Danaleide. Nous arrivâmes à la fin de la journée. Le vieux Sel m’invita à partager son souper, ce que j’accepta. J’entrai dans sa maison. Elle était petite, mal éclairée et son mobilier était très restreint et rustique. Un âtre, creusé à même le sol, se trouvais au milieu de la pièce. On pouvait sentir la pauvreté. Le vieux Sel m’offrit à boire. Une sorte de gnole faîte maison, très concentré en alcool. Je but ce qu’il m’offrit. Puis sa femme entra. Une paysanne dans toute sa pauvreté. Elles m’offrit à manger et je dormis dans l’écurie.
Le manque de confort et la frugalité de mon repas ne me dérangea pas, je trouva même un certain réconfort à sortir de mon train de vie confortable de Valbalafre, une fois de plus. La compagnie de ses gens du commun me faisait du bien, ils ne connaissaient rien de moi, de la guerre qui se préparais, et si peu du monde de Faerun. Ils ne connaissaient que les grands noms, comme Elminster.

Le matin je fut réveillé très tôt par le vieux Sel, qui commençait sa journée de labeur. Il m’offrit le petit déjeuner et m’indiqua ma route. Je devais suivre le chemin jusqu’à un croisement ou je trouverais un saule pleureur et un étang. Je devais prendre le chemin de droite.
Je pris donc le chemin. Je marchais plusieurs heure jusqu’à trouver ce saule pleureur. Il était énorme. Ces branches couvraient la moitié de l’étendu de l’étang. J’avança en contemplant cette merveille de la nature. Puis je pris le chemin de droite. C’est alors que j’entendis une voix enfantine qui semblait provenir de sous le saule ; J’écarta les branches tombantes qui me cachaient le dessous de l’arbre ; Je vis une petite fille qui semblait bien embêter. Son chat était monté à l’arbre et ne pouvait plus descendre. Je m’approcha et salua la petite fille. Elle me regarda d’un air malicieux et me demanda mon aide. Je commença à monter à l’arbre quand il se mit à bouger. J’essaya de redescendre, mais ma main était bloquer par une branche. Cet arbre était vivant. Je fit une prière à voix haute, demandant pardon à l’arbre de mon ignorance et de mon impétuosité, il me relâcha et je put descendre. Puis je lui demanda de me laisser monter à ses branches pour attraper le chat. Ses racines bougèrent sous mes pieds, comme signe de son accord. Je grimpa à l’arbre et attrapa le chat. Je redescendit de l’arbre et remercia l’arbre de m’avoir laissé monté dans ses branches. La petite pris son chat que je lui tendais et partie. Lorsque je sortis de sous l’arbre, la petite fille avait disparue.
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MessageSujet: Re: L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son...   L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son... Icon_minitimeJeu 4 Juin - 15:41

Je repris mon chemin. La nuit m’engloba avant que j’arriva au village de Riganat. Je trouva un endroit couvert pour dormir. Je m’allongea et m’endormis. Et je rêvas de nouveau.

« J’étais dans mon abri. Un éclair m’avait réveillé, la pluie tombait drue. Un nuage noir s’étendait encore au Nord. Mais une lumière brillais dans ces ténèbres. Elle étais attaqué par une multitude d’éclairs multicolores. Ce spectacle était à la fois magnifique et terrifiant. Mais ma propre ombre m’enveloppais et me protégeait. »

Je me réveillais en sursaut. L’orage faisait rage autour de moi. Je fit une prière à Genova, puis me rendormis.
Au matin, l’orage était parti ; Je repris la route qui était devenu boueuse. Un peu avant midi, j’arriva au village de Riganat. C’était un plus grand village, entouré d’une palissade solide en poutre de bois. Je pouvais entendre le bruit des bûcherons, les coups de haches sur les troncs, le craquement des arbres lorsqu’ils tombaient. J’avança vers le village. A l ‘entré, un garde me demanda la taxe de deux pièces de cuivre. Je ne les avais pas. Je fit le tour de la ville par l’extérieur. Les odeurs de repas en préparation aiguisèrent ma faim. De l’autre coté, un garde me conseilla de chercher du travail auprès du bûcheron Braddock, dans la foret. Je suivis son conseil. Je trouva leur campement et après avoir discuté avec Braddock je fut engagé et mangea avec eux. Puis, après une courte sieste, nous commençâmes le travail. J’eus quelques difficulté au début, puis Braddock me montra la technique et tout alla mieux. A la fin de la journée, j’avais gagné de quoi m’acheter une miche de pain. Braddock alla me l’acheter et je passa la nuit dans le campement de bûcheron. Le ciel était dégagé et je put voir une magnifique voûte stellaire. Je pensa à Edoran avant de m’endormir et de rêver de nouveau :

« Je me réveille dans la cabane des bûcherons par des rires d’enfant. Je voie passer des ombres de petites tailles. Puis je voie Atias, très près de moi, qui disparais presque aussitôt. Un nuage noir s’étend au Nord, toujours aussi menaçant. Une lumière résiste encore au sein cette obscurité. Je suis pétrifié, je ne peut faire aucun mouvement. Ce sentiment d’impuissance est allégé par la rassurante couverture de mon ombre bienveillante. »

Je me réveilla. Les rêves étaient de plus en plus proches. Je touchais au but. Les bûcherons m’avaient appris que le monastère devait se situer dans la montagne. Je devais prendre la route et lorsque je trouverais un croisement, je devais prendre à gauche et gravire la montagne. Je repris mon chemin, la faim me tiraillant l’estomac, mais avec une volonté croissante. Je commença à gravire la montagne grâce à des escaliers taillés dans la pierre. Et là je fit une rencontre. Un humain, chauve, vêtu de noir sauf une ceinture de tissu rouge à la taille, des tatouages sur les avant bras, était debout sur le chemin, semblant m’attendre. Je m’approcha de lui, il se retourna et gravit les marches. Nous montâmes jusqu’à la nuit tombante et nous arrêtâmes dans une petite grotte. L’humain s’assit en tailleur et ferma les yeux. Je fit de même et je m’endormis.
Quand je me réveilla, je vis l’humain escaladé la paroi. Le chemin était terminé. Je le suivis. La paroi n’était pas très haute et je n’eus aucune difficulté à la gravir. Arrivé en haut je vis une deuxième falaise, mais celle ci était beaucoup plus haute. L’humain m’invita à la gravir. Je commençais mon ascension. Elle fut plus difficile. La faim commençait à devenir difficilement maîtrisable. Je réussis à atteindre le sommet à la nuit tombante. En haut il faisait plus froid et la neige commençait à tout recouvrir. L’humain m’attendait, assis en tailleur, me regardant fixement. Je m’assis en face de lui en tailleur. Nous passâmes la nuit les yeux dans les yeux, sans dire un mot, sans manger, sans dormir, sans bouger.
Au matin, l’humain se leva et avança dans la neige. Je le suivis. Nous marchâmes dans une tempête de neige toute la journée. Le froid, la faim et la fatigue commençaient à avoir raison de mon corps. Je me sentis faiblir. Non, ce n’était pas possible, je ne pouvais pas échouer maintenant. Je devais continuer. Pour Genova.

Ma volonté me permis de continuer à avancer, mon corps ayant fléchi. Le soir arriva. L’humain s’arrêta dans la neige, debout, à me regarder fixement. Je me mis en face de lui. Nous nous regardâmes pendant toute la nuit, debout dans le froid. J’avais de plus en plus de mal à rester éveillé. Mais je réussis à passé la nuit. Je ne sentais plus mon corps à cause du froid, la tête me tournait à cause de la faim et de la fatigue, mais je devais continuer.
L’humain reparti lorsque le soleil se leva. Je le suivis. Il me conduisit à un groupe de bâtiments qui devant être le monastère. Il était constitué de 4 bâtiments formant un rectangle qui entouraient une cours de pelouse, avec une fontaine au centre. Etait ce un rêve ? de l’herbe à cette altitude ? comment était ce possible ? Je commençais à croire que mon esprit vacillait.
Il me fit entrer dans l’un des bâtiments. Il n’y avait aucune décoration, aucun chichi. Tout ici était fait pour la méditation. L’humain s’assit en tailleur, je m’assis en face de lui et m’effondra instantanément dans l’inconscience et mes rêves :

« Je suis dans une obscurité totale. Un sentiment d’impuissance me tenaille les entrailles à nouveau. D’un seul coup je sens que je tombe, une chute infinie. Puis quelque chose se  réveille dans mon corps. C’est le sang de dragon qui envahit mes veines, donne de la vitesse à mon sang, accélère le rythme de mon cœur, accroît la force de mes muscles, aiguise mes sens jusqu’à ce que je sente la toile. Toutes ces sensations me donnent l’impression de pouvoir dominer le monde. » 

Je n’ai ensuite que quelques bribes de souvenirs des jours suivants, passant le plus clair de mon temps à dormir, sans faire de rêves. Parfois, l’humain m’apportait un bol de liquide chaud et goutu, qui me revigorait petit à petit.
Quand je fus capable de me lever, il m’emmena à la fontaine, ou je pus prendre un bain d’eau chaude. Ce bain fut comme une renaissance. Après avoir traversé le froid, cette douce chaleur fut une bénédiction, me rappelant un peu mes étreintes avec Edoran. Un autre humain, vêtue de la même manière, apporta un plateau en bois sur lequel il y avait un bol et un récipient. Il le déposa sur l’eau et me l’envoya délicatement. Le plateau s’arrêta devant moi. Je but le contenu du récipient. Une chaleur intérieur m’envahit, douce, protectrice.
Une fois le bain terminé, l’humain m’emmena auprès du maître du monastère. Il était assis en tailleur. Je m’installa en face de lui. Il me dit qu’il s’appelait Maître Lelane. Il me demanda de lui poser toutes les questions que je pouvais avoir. J’en avais mille. Mais après les épreuves que j’avais passé, j’avais atteint une plénitude du corps et de l’esprit, et mes questions n’avaient plus aucun sens. Maître Lelane me dit qu’il m’emmènerait voir le Grand Maître dans peu temps. Il me congédia et je partis. A l’extérieur m’attendais 8 humains, tous vêtus de la même manière. Mon guide était parmi eux. Il pris la parole, il s’appelait Shou et il me présenta les 7 autres. Il me souhaitèrent tous la bienvenue. Il me dit que j’étais le neuvième disciple du Grand Maître et que seul deux d’entre eux l’avaient rencontré. Il n’y avait aucune amertume dans sa voix, aucune animosité ou rancœur dans leurs yeux. Nous étions tous égaux dans notre méditation et, bien que peu d’entre nous avaient rencontré le Grand Maître, nous étions tous ses disciples, nous étions tous unis, nous étions tous frères. Ils m’emmèneraient dans leur salle d’entraînement. Je m’entraîna avec eux au combat à main nues. Leur technique était plus développée que la mienne, mais ma force me permis de compensé. Ensuite nous nous lavâmes ensemble, prîmes le dîner et allâmes nous coucher.

Le lendemain, Maître Lelane me mena auprès du Grand Maître. Il me conduisit à travers la neige pendant plusieurs heures jusqu’à l’entrée d’une grotte. J’entra dans la grotte et m’enfonça dans l’obscurité. Il commençait à faire très chaud, me rappelant mon enfance parmi les Duergars. Je passa deux ponts enjambant des lacs de lave en fusion. J’arriva dans une salle immense, plus grande que ce que j’avais vu jusqu’à aujourd’hui. Dans cette salle, je vis un énorme monticule de richesse : pièces d’or, objets d’arts,… Et sur ce monticule se tenait dressé un gigantesque Dragon d’Argent. Il était magnifique. Je m’agenouilla devant lui. Il me dit qu’il s’appelait Grand Vénérable Argifax.

L'histoire de Thorin Oakenshield : la découverte de son... 090622070331714723934638

Il m’apprit qu’un grand pouvoir venait de se réveiller en moi, qu’il m’avait vu, m’avait suivi et m’avait appelé à lui. Mes rêves. Ma venue et mes épreuves pour venir à lui scellaient mon engagement : j’étais son disciple.
Il me demanda qui j’étais. Je lui répondis que j’étais un simple être vivant.
Il me dit que le mal grandissait. Je lui répondis que je combattais le mal.
Il me dit de ne plus avoir peur et de faire confiance à mes amis. Je lui répondis que je n’aurais plus jamais peur.
Enfin il ouvrit un portail de téléportation. Je le pris sans hésiter. J’arriva dans ma chambre, au château de Valbalafre. Mon arrivée soudaine fit peur à une femme de chambre. Je m’excusa. Elle m’apprit que Mattias me cherchais car une délégation venait d’arriver. Je m’habillais avec des vêtements qui scient mieux à mon statut de roi, et parti vers la salle du trône. En chemin je croisa Mattias qui m’appris que le Père Tibald et Eldwin arrivaient au château.
Je suis prêt à suivre mon destin.
Je suis prêt à combattre la horde.
Je suis prêt à servir Genova.
Je sais qui je suis.
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